D’après « Le qigong pour la santé, Dawu, Editions en langues étrangères »
Le terme Dawu, littéralement « Grande Danse » a été créé il y a 5 000 ans. Suite à des inondations dans le centre de la Chine. L’humidité ambiante provoqua des maladies articulaires et cette danse permettait d'assouplir les articulations en dispersant l'humidité et en débloquant la circulation du sang et du Qi.
Aujourd'hui encore le Dawu, permet d'entretenir la santé par le Qi Gong : il insiste notamment sur l'assouplissement des articulations par des mouvements corporels harmonieux consistant à lever, baisser, ouvrir et fermer les bras en coordination avec la respiration et l’intention.
Ceci permet l'entretien de la santé tout en apportant une bonne régulation aux organes en canalisant la circulation du sang et du Qi et en tonifiant le corps.
Le Dawu a pour fonction de débloquer les passages verticaux et collatéraux en vue d'assouplir les articulations par l'étirement, le fléchissement et la rotation des articulations telles que les hanches, les genoux, les chevilles, les épaules, les coudes, les poignets…
Par ailleurs, les parties du corps rarement exercées au quotidien sont aussi activées, stimulant ainsi les méridiens, les muscles et les os.
L'inspiration et l'expiration ont lieu naturellement permettant ainsi la régulation de la respiration et le massage des viscères par la même occasion. Le Dawu exige une respiration naturelle dont la cadence change en fonction des postures de danse. La respiration se fait d'instinct sans être soumise au contrôle de la conscience. Le but est d'assurer la fluidité du souffle, ce qui favorise non seulement le relâchement et la coordination des mouvements du corps, mais aussi le relâchement de l'esprit.
Sur la base de la détente spirituelle, il faut se concentrer pour favoriser l'union du corps et de l'esprit. Lors de la pratique du Dawu il faut être paisible et gai tout en cherchant à allier bonne humeur et danse gracieuse.
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